ACTION POSITIVE : POUR QUE CESSE LA CRIMINALISATION DU VIH/SIDA

14 février 2017

Bien que ce n’est pas une nouvelle pour nous autres, c’est une bonne chose qu’une publication ait pris en main de soutenir la communauté qui travaille contre la lutte de la stigmatisation de cette maladie. Malgré le fait que l’article ait fait une erreur sur le nombre de canadiens affectés par le VIH, le magazine a dédié plusieurs pages sur les enjeux de la maladie, et a mis en exergue quelques personnes vivant avec le VIH afin de partager leurs histoires personnelles.


Le mois de janvier a vu le VIH/sida dans les manchettes débutant avec une belle édition du magazine NOW publié le 12 janvier, qui sur sa première page a déclaré en gros  ”Mon expérience avec le VIH m’a fait découvrir que les lois au Canada sont complètement mauvaises”. Suivi par l’article en vedette” LE VIH N’EST PAS UN CRIME ”.


Bien que ce n’est pas une nouvelle pour nous autres, c’est une bonne chose qu’une publication ait pris en main de soutenir la communauté qui travaille contre la lutte de la stigmatisation de cette maladie. Malgré le fait que l’article ait fait une erreur sur le nombre de canadiens affectés par le VIH, le magazine a dédié plusieurs pages sur les enjeux de la maladie, et a mis en exergue quelques personnes vivant avec le VIH afin de partager leurs histoires personnelles.


Malheureusement, le 25 janvier, un incident malheureux a eu lieu dans la ville reine démontrant l’ignorance totale d’un policier lors d’une arrestation. Cet incident nous démontre que même si nous sommes en 2017, il y a toujours du travail à faire quant à l’éducation et la sensibilisation du VIH, mais le temps est venu de changer cela. Le Réseau juridique canadien VIH/sida et le Groupe de travail ontarien sur le droit criminel et l’exposition au VIH (CLHE) font des démarches afin de changer l’approche problématique de l’Ontario.


Le 1er décembre 2016, lors de la Journée mondiale du sida, l’honorable Jody Wilson-Raybould, ministre fédérale de la Justice et procureure générale du Canada, a dénoncé le recours excessif au droit criminel au Canada, reconnaissant que « la criminalisation disproportionnée de la non-divulgation de la séropositivité décourage un bon nombre de personnes à passer des tests de dépistage et de se faire traiter, et stigmatise davantage les personnes vivant avec le VIH ou le sida. ». Quelques jours plus tard, le 5 décembre 2016, des membres du CLHE ont rencontré des ministres ontariens, y compris le procureur général de l’Ontario Yasir Naqvi, pour demander des actions.


L’élan grandit et nous avons besoin de votre appui pour maintenir la pression sur le procureur général Naqvi en demandant qu’il fasse immédiatement trois choses :
1. Décréter un moratoire immédiat sur toutes les poursuites pour non-divulgation du VIH (à moins qu’il y ait allégation de transmission intentionnelle du VIH)
2. Déclarer publiquement que le ministère du procureur général de l’Ontario s’engage à mettre fin à l’application excessive du droit criminel en cas de non-divulgation alléguée du VIH, et à réviser l’approche de l’Ontario à l’égard de ces poursuites.

3. Instaurer un véritable dialogue avec le Groupe de travail ontarien sur le droit criminel et l’exposition au VIH (CLHE), de même qu’avec les personnes vivant avec le VIH et des experts scientifiques, dans le cadre du développement de lignes directrices pour les procureurs ainsi que d’autres réponses à ce problème.


Vous pouvesz écrire au procureur général par courriel à ynaqvi.mpp@liberal.ola.org et copiez les membres du Groupe de tarvail ontarien sur le droit criminel et l’exposition au VIH: Ryan Peck, coprésident peckr@lao.on.ca et Valérie Pierre-Pierre, coprésidente v.pierrepierre@accho.ca,.


Pour plus d’informations sur la criminalisation de la non-divulgation du VIH et la campagne pour des lignes directrices aux procureurs, consultez le site web : www.clhe.ca.


 

 
 Merci d’avance de votre appui. Ensemble, nous arriverons à changer la loi et vaincre la stigmatisation. Entre temps, ne lâchez pas la patate!