Suppression du Commissariat aux services en français par la province de l’Ontario. les détails dans cet article.

19 novembre 2018 ,

Coup sur coup, la province de l’Ontario a tout simplement aboli le commissariat aux services en français et mis un terme au projet de l’Université de l’Ontario français.

 

Le 15 novembre 2018, les contribuables francophones ont été ciblés par des coupures annoncées par le gouvernement de Doug Ford.

Depuis 11 ans, le Commissariat aux services en français veille à ce que les droits des citoyens de l’Ontario et les obligations du gouvernement et des organismes gouvernementaux soient respectés selon la Loi sur les services en français. Du jour au lendemain, les francophones soutenant ne pas avoir été servis selon les provisions de la Loi sur les services en français se retrouvent sans recours.

L’Université de l’Ontario français est un projet de société qui avait été durement gagné suite au combat de toute la communauté et un projet qui devait assurer la vitalité de la communauté francophone en Ontario.

Le gouvernement Ford ne tient pas compte des droits des citoyens de l’Ontario et de la richesse qu’apporte la communauté francophone à la province.

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) déplore les décisions du gouvernement ontarien dévoilées le 15 novembre 2018 dans le cadre de la mise à jour économique. L’abolition du Commissariat aux services en français et la fin du projet de l’Université de l’Ontario français auront des conséquences importantes sur la vitalité et l’avenir des 742 000 francophones de l’Ontario, et sur l’ensemble de la province.

Dans une missive envoyée au gouvernement Ford et dans un communiqué publié le 15 novembre 2018, l’AFO a demandé une rencontre d’urgence avec Doug Ford afin de partager la position des contribuables francophones envers ces décisions très mal avisées.

Lisez notre communiqué de presse.

Suivez nous sur Facebook et Twitter pour être au courant de nos actualités !

ressistance

JOIGNEZ-VOUS À LA RÉSISTANCE !

Les franco-ontarien.ne.s se sont toujours mobilisé.e.s pour conserver leur place dans la province et défendre leurs droits. Tout comme nos ancêtres et les leaders communautaires qui nous ont précédés, nous devons unir nos voix et exiger que nos institutions demeurent, pour le bien de la communauté, pour le futur de la francophonie ontarienne.
Joignez-vous à nous !